Contacts :
Responsable : Bernard Kaufmann (bernard.kaufmann@univ-lyon1.fr)
Secrétariat :
Université Claude Bernard Lyon 1
Laboratoire de Biométrie et Biologie Évolutive (LBBE) UMR 5558
Bâtiment Mendel, 1er étage
43 boulevard du 11 Novembre 1918
69622 VILLEURBANNE cedex
Tél : +33(0)4 72 43 26 92
WEB : http://lbbe.univ-lyon1.fr
Le parcours Ecologie de l’Anthropocène : Urbanisation, Biodiversité, Eau a pour objectifs de former des écologues experts et chercheurs capables de travailler en pluridisciplinarité avec les
autres sciences humaines, environnementales ou technologiques dont les apports sont indispensables à la compréhension du fonctionnement des écosystèmes de l’anthropocène. Il s’agit de développer
au cours de la formation une vision holiste des écosystèmes.
L’anthropocène est une ère où le fonctionnement des écosystèmes est conditionné par l’humanité et ses activités à toutes les échelles spatiales et temporelles. Par les processus d’urbanisation
généralisée, qui pénètre tous les espaces même les plus reculés, il affecte la biodiversité, qui connaît une crise sans précédent, ainsi que le fonctionnement des hydrosystèmes, réduisant
l’habitabilité de la planète pour tous les êtres vivants, humains compris. Il y a donc une urgence à former des écologues conscients des enjeux et capables de les confronter, dans la recherche
académique ou privée, mais aussi dans l’expertise et l’action.
Le parcours EAube propose donc une formation par la recherche, où l’écologie, en particulier le fonctionnement des écosystèmes, prend une place centrale, mais pas exclusive et surtout pas isolée.
Les enseignements sont pluridisciplinaires dès le deuxième semestre du M1 et intègrent deux projets territoriaux dans le cadre des UE “Terrains Pluridisciplinaires en Ecologie des Ecosystèmes” et
“Projet Tutoré”, le premier plutôt centré sur les hydrosystèmes, le second sur les mondes urbains. Les disciplines impliquées sont de manière non exclusive l’écologie, la géographie (humaine,
physique et l’aménagement urbain), la physico-chimie environnementale, l’écophysiologie et l’écotoxicologie, les sciences de l’évolution, l’écologie moléculaire et l’ingénierie au service de
l’environnement.
Le parcours EAube a pour objectif de former des chercheurs et des experts capables d’aborder les problématiques de l’anthropocène en comprenant les enjeux écologiques et humains. Les emplois
envisagés en sortie de master sont le doctorat (p.ex. au sein de l’école doctorale E2M2) ou l’emploi comme ingénieur écologue dans des structures publiques ou privées. Les atouts de la formation
sont une approche par la recherche et le projet, ainsi qu’un fort accent mis sur les compétences transversales (rédaction scientifique et technique, systèmes d’information géographiques, analyses
de données, méthodes expérimentales du laboratoire à l’écosystème). Mais c’est surtout la formation à la pluridisciplinarité qui est au centre du dispositif : être capable de comprendre les
problématiques des territoires au-delà de la biologie, de mettre en œuvre des approches de recherche ou d'action intégrant les dimensions humaines et techniques.
Le parcours EAube ne forme pas des experts naturalistes, pour lesquels le parcours BEEB est le plus approprié.
Afin de mieux cerner les problématiques abordées dans le parcours EAube, il est conseillé de se documenter et de lire des ouvrages et rapports pris dans la liste suivante, qui est bien entendu non exhausitve.
Le S2 a pour objectif de faire entrer les étudiant.es dans la pluridisciplinarité, en les initiant aux problématiques de l’anthropocène et aux méthodes des SHS (UE Études Urbaines, UE Méthodes des Études Urbaines), en les confrontant aux défis des hydrosystèmes (UE Hydrosystèmes), aux enjeux de la biodiversité (UE Biodiversité et Anthropocène), en réunissant toutes ces approches dans l’exploration d’un territoire par son hydrosystème (UE Terrains Pluridisciplinaires en Écologie des Écosystèmes) ou par son urbanisation (UE Projets Tutorés). Le S2 s’achète par un stage de 2 mois prolongeable, évalué à l’oral et à l’écrit. Le stage peut se dérouler en laboratoire de recherche, en entreprise ou dans une collectivité territoriale.